Windows 10 : l’impossible dernière version ?
Après avoir installé Windows 7 SP1 en une petite trentaine de minutes, il m’aura fallu plusieurs heures à effectuer les 2 Go de mises à jour recommandées par l’éditeur. Le système de mise à jour fourni par Microsoft est très loin des performances de la gestion des dépôts RPM et DEB sous Linux. Pour rappel, le SP1 est sorti le 15 mars 2011. J’ai donc installé 4 années de correctifs de sécurité, de mises à jour et de frameworks en tout genre.
J’ai cru comprendre que Windows 10 serait la dernière version du système d’exploitation de Microsoft pour les stations de travail. Autrement dit, dans 8 ans, au rythme actuel des mises à jours, vous aurez 4 Go de mises à jour à installer. La grande majorité d’entre nous sera alors en THD et le temps pour télécharger les 4 Go sera au minimum divisé par 10 ! Avec de telles quantités de data à télécharger, la présence d’un serveur WSUS (Windows Server Update Services) sera plus que jamais indispensable, exigeant de recourir à une machine sous licence Windows Server.
Sur le plan marketing et de la symbolique, je ne vois pas comment Microsoft pourrait rester figer sur un numéro de version et sur un nom de système. Si Windows 10 – une simple mise à jour de Windows 7 – est le dernier Windows, l’éditeur, pour se relancer, aura très certainement recours à un nouveau nom pour son système d’exploitation. Face à Android, Mac OS X, Linux, Windows 10 apparaît comme un système d’exploitation appartenant très largement au passé. Pour rappel, Windows est né en novembre 1985. Pour ma part, j’ai utilisé la 1ère fois Windows 2.0 en 1988. 30 ans en informatique, c’est déjà de la préhistoire ! ;+)