Fedora pas concernée par la fermeture des sources Red Hat
Depuis le passage ce CentOS à une version Stream, j’ai abandonné cette distribution. Puis, j’ai commencé à bricoler avec AlmaLinux. J’aurais pu tout aussi bien choisir Rocky Linux. Et puis, très vite, j’ai décidé d’abandonner tout ce petit monde pour me restreindre à ma distribution RPM préférée, Fedora Server qui est le laboratoire du monde Linux.
Je n’ai, bien sûr, aucun conseil à vous donner. Je rappelle toutefois que, pour vos environnements serveurs, avec Fedora Server, vous bénéficiez aussi de Ubuntu Server dont est dérivé Debian Testing, dérivée de Debian, qui nourrit en retour de paquets x86_64 le projet Debian. Et, comme le monde Red Hat n’est pas particulièrement adapté au monde de la station de travail, restez sur vos distributions actuelles et elles sont nombreuses à satisfaire les utilisateurs.
Pour le bureau, je suis un adepte de Xubuntu, de Ubuntu MATE, même si, récemment, j’ai fait le choix pour ma machine de Fedora WorkStation avec un bureau KDE. J’aurais pu opter pour OpenSUSE. J’aurais pu me lancer dans le bizarre avec Manjaro ou EndeavourOS. Mais, voilà, du haut de mes 25 printemps de pratique du monde Linux, j’ai fait des choix et ils se réduisent désormais à Fedora et Ubuntu.
Autrement dit, le fait que Red Hat décide subitement de fermer ses sources m’en touche une sans bouger l’autre. IBM peut décider ce qu’elle veut. Ce choix concernant Red Hat ne concernera au final que très peu d’entreprises et d’utilisateurs. Vive Linux, vive Fedora, vive Ubuntu.