Temps d’indisponibilité de la Fedora lors d’un upgrade
La dernière fois que j’ai redémarré ma Linux Fedora, c’est à l’occasion du passage à la version 29.
[root@srv2 ~]# yum history|grep system-upgrade|cut -d '|' -f 3|head -1 2019-03-14 05:52
En parallèle, j’ai voulu contrôler depuis quand mon système s’exécute sans interruption. La commande uptime est disponible sur toutes les distributions Linux.
[root@srv2 ~]# uptime -s 2019-03-14 06:06:28
L’opération peut être obtenue de deux autres façons, à l’aide des commandes last ou de who, là-encore, présentes sur toutes les distributions Linux :
[root@srv2 ~]# last reboot|head -1 reboot system boot 4.20.14-200.fc29 Thu Mar 14 06:06 still running [root@srv2 ~]# who -b démarrage système 2019-03-14 06:06
Vous pouvez également disposer le temps de reboot mis par le système, à l’occasion de la dernière mise à jour :
[root@srv2 ~]# last reboot|head -2 | tail -1 reboot system boot 4.20.14-100.fc28 Thu Mar 14 05:51 - 06:05 (00:14)
Le meilleur moment pour réaliser les upgrade
Autrement dit, ma Fedora a été indisponible très exactement 14 minutes ! Comme je procède à deux mises à jour dans l’année, cela représente un temps d’indisponibilité de 0.005% dans l’année.
Afin de minimiser l’impact de la mise à jour sur l’audience, j’ai été jeté un œil sur mes statistiques de trafic remontées par Awstats. La période la plus propice pour ce genre d’opération, pour un site français, est la tranche horaire 3 h 00 – 4 h 00 du matin.