Distributions Linux : derrière l’archipélisation et l’atomisation, des standards bien présents
J’adore aller découvrir les statistiques de popularité des distributions Linux sur le site DistroWatch. Je vous ai expliqué récemment comment mesurer avec Wikipédia la popularité d’une distribution Linux. Évidemment, l’exotisme du site DistroWatch tranche avec les données fournies par W3Techs bien plus proches ce celles de Wikipédia.
Le Journal du Hacker a remonté dans son agrégateur un lien vers un des articles d’un certain Richard Dern qui nous explique qu’il divorce de Debian pour NixOS… au bout de deux semaines d’utilisation. Aussi intéressant que soit son article, à l’image de tous ceux de Fred sur ces distributions exotiques, je voudrais rappeler que le choix de Linux pour un poste de travail n’a rien à voir – de près ou de loin – avec une informatique professionnelle où il s’agit d’exécuter un serveur Apache, une base PostgreSQL ou MariaDB. J’ai d’ailleurs largement eu l’occasion de m’exprimer sur ce sujet. Je n’y reviendrais pas.
Il y a, de mon point de vue, deux grands standards à privilégier dans les environnements de production, corroborés par les données de popularité de W3Techs et de Wikipédia :
- Ubuntu Server, Debian ;
- Red Hat Enterprise Linux (payante), Fedora Server, CentOS à remplacer par Rocky Linux ou AlmaLinux.
Autrement dit, dans le choix d’une distribution Linux, il y a deux critères à privilégier :
- la présence d’une société commerciale qui concoure activement au développement de la distribution ;
- la surface de la communauté qui est associé au projet.
Le reste est strictement sans aucune espèce d’importance.