Un libriste en erreur 418
Il y a quelques jours, je postais un billet dans lequel je me moquais du dernier combat de la Quadrature du Net. Se vouloir le chantre de la lutte anti-GAFAM à partir d’une communication Internet construite en grande partie à partir des services des GAFAM est en effet extrêmement drolatique. A chacun son business plan ! Comme d’habitude, sans jamais m’y habituer complètement, j’ai eu droit à un monceau de haine et d’injures. Le libriste n’aime pas les voix dissonantes, alors qu’il dissone cognitivement !
Communautaire, mon cher Watson
Avant cela, j’avais expliqué, à qui voulait l’entendre, que les acteurs commerciaux du libre ripolinaient leur modèle économique à coût de bons sentiments communautaires. J’ai eu droit au même traitement de faveur. Des injures et de la haine. Les distributions Linux supportés par des éditeurs sont devenus majoritaires dans les environnements serveur. Quant à Debian, elle est elle-aussi très largement financée par HP, Ubuntu, Microsoft et Google, sans que ses utilisateurs leur en soient particulièrement reconnaissants. Le libriste tendance Debianœud a le crachat facile.
Et les cgroups sur Linux, vous connaissez ?
J’avais, avant décembre 2015, expliqué encore en quoi Linux n’assurait pas un niveau de sécurité suffisant du fait d’un pare-feu incapable d’associer le process et l’application Tcp/Ip. Mon constat était que, oui, Windows, avec son pare-feu, proposait un niveau de sécurité bien supérieur – à l’époque – permettant de contrôler le trafic sortant. Parmi mes détracteurs, combien d’entre eux utilisent les cgroups pour configurer correctement la sécurité de leurs distributions Linux ? Allez, je me lance. Aucun ! Des branleurs, vous dis-je. Des branleurs. ;+)
Des militants de pacotille
Oui, je revendique le droit et le devoir de me moquer de Richard Stallman, de sa barbe et de ses sandalettes. Ce type est une caricature ! Je revendique le droit et le devoir de me moquer de tous ces libristes qui, en utilisant la ligne de commande sous Debian à partir de Gnome, se croient des techniciens informatique hors pair. C’est vrai que de passer son temps à configurer vim et à faire du LaTex est d’une grande utilité sociale. Ces gens se déversent dans des forums sans intérêt pour défendre leur bout de gras dans un pseudo-anonymat de pacotille, en s’enfermant dans des gated communities qui ne disent pas leur nom. Leurs propos sont à ce point intelligibles qu’ils agissent en répulsif violent vis-à-vis de l’utilisateur, repoussant l’adoption de Linux sur la station de travail aux calendes grecques. Le Debianœud est à Linux ce que le combat du militant antinucléaire est à la construction de l’EPR de Flamanville. Avec lui, le logiciel propriétaire est assuré de toujours gagner à la fin !
Boujou pis les bonbons
J’ai indiqué aux administrateurs d’un agrégateur, auquel j’ai été convié de participer, que je ne publierai plus aucun de mes articles. Je ne veux pas, non plus, m’autocensurer. Le publication de mes articles dans cet agrégateur m’a amené un autre lectorat,. Les quelques pauvres types – il n’y pas d’autres mots – qui se croient les gardiens d’un temple imaginaire agissent en véritables malodores et font un tort considérable souvent à l’insu de leur plein gré. Le sentiment communautaire, le communautarisme sont les stigmates de la décomposition de l’esprit. Il a envahi notre siècle, notre société. Il est en train de pourrir le logiciel libre.
Les Rivières pourpres
Dans l’histoire, la « consanguinité » a toujours amené la disparition des « sociétés ». Le mariage d’Harry et de Meghan était-il un hasard ou une nécessité pour la monarchie britannique, quand on voit les oreilles de Charles ? ;+) Ce que j’avais cru comprendre, c’est qu’il était urgent de trouver d’autres Meghan. Il ne semble pas que vous en ayez pris le chemin, laissant un peu trop facilement la parole à de sombres illuminés. Il est temps pour moi maintenant d’aller retourner au traitement de mon erreur 418.