Trop de monde dans les réseaux sociaux ?
J’ai toujours été un de ceux qui ont défendu becs et ongles l’utilité des réseaux sociaux depuis 2007, année où je me suis inscris et sur Twitter et sur Facebook. Du haut de mes 255 amis sur Facebook, je vous avoue ne plus être en capacité de lire grand chose de mon mur, suite au changement d’algorithme de janvier 2018, si j’ai bonne mémoire. Même en classant sur le plus récent, des publications anciennes de bavards impénitents remontent à la surface. Le problème est rigoureusement le même sur LinkedIn, où je loupe toutes les propositions professionnelles qu’on me fait ou presque. Quant à Twitter, j’ai fait le choix de réduire mes abonnements de manière drastique : 79 abonnements pour 364 abonnés au niveau de ma timeline informatique ; 183 abonnements pour 698 abonnés pour mon compte personnel. Les réseaux sociaux me servent avant tout à propulser mes articles publiés sur ce site.
Mon désamour des réseaux sociaux a commencé lors de la dernière Présidentielle de 2017, où j’ai assez mal supporté le militantisme aveugle des mes « amis » de la vraie gôche nourris au quinoa et du Rassemblement National nourris à la bêtise humaine. Une fois l’élection passée, ce sont les macronistes qui me sont devenus très vite insupportables du haut de leur arrogance. Les gilets jaunes auront au moins eu le mérite de leur rabattre le caquet. Si nous avions été des précurseurs à l’occasion de la campagne présidentielle de 2007 de l’utilisation des réseaux sociaux à des fins de propagande, il faut dire que ce nouvel espace de jeu s’est vite transformé en un terrain d’affrontement, où la diarrhée verbale des uns et des autres nous éclabousse tous les jours. En fait, je n’en peux plus de lire tous ces monceaux de conneries qui s’embouteillent sur mon mur.
Et puis, il y a aussi tous ces espaces de jeux pour mâles blancs que sont devenus Twitter et les réseaux sociaux spécialisés de libristes et de pentesteurs. Il est devenu difficile d’y exprimer un point de vue dissonant, sans que nos propos soient assimilés à des trolls, du bad buzz, des bullshits, selon la logorrhée de tous ces pauvres types qui y règnent en maître à la façon de chiens qui pissent sur les murs.