Google+ : encore un machin inutile signé Google ?
27 août 2011
En 2010, Jacques Attali faisait une lecture de l’homme et de l’humanité qui restera à jamais gravée dans ma mémoire :
- N’attendez rien de personne.
- Soyez utile aux autres.
Avec Google +, la question est de savoir si nous pouvons en attendre quelque chose de vraiment utile.
En matière de réseaux sociaux, Google n’a pas toujours la main verte !
Créé en 2004, Orkut est le 1er réseau social signé Google. 2004, c’est aussi l’année où Mark Zuckerberg crée Facebook. Twitter naît en 2006 et connaît, en 2007, une progression fulgurante. En 2007, l’éditeur de Mountain View revoie sa copie une 1ère fois. Le succès n’est toujours pas a rendez-vous. En 2009, Google intègre Orkut à l’ensemble de ses services. En 2010, il sort de son chapeau Google Buzz, associé à Gmail. C’est à nouveau le flop ! Or, le glissement des Internautes vers les réseaux sociaux pose à Google le problème de la pérennité de son modèle économique, basé sur les usages et la collecte d’informations en vue d’une publicité de plus en plus personnalisée. En 2011, la firme de Moutain View lance… Google plus.
Google +, un clone de Twitter en beaucoup moins bien !
Après avoir tenté en vain de racheter Twitter, Google a donc décidé de nous le réécrire, sans nous apporter de réelles nouveautés. Là où Google nous parle de cercles, Twitter nous parle de listes. Contrairement à Twitter, le nouveau réseau social ne dispose d’aucune d’API et nous interdit donc toute interopérabilité réelle avec Google Plus. Contrairement à Twitter, il nous est toujours impossible de propulser nos tweets et nos flux Rss vers Google Plus !!! L’esprit d’ouverture qui semblait, naguère, animer Google semble être à reléguer aux oubliettes du château le Paluel, dans le Périgord.
Google + semble être une étape qui doit amener Google, un jour ou l’autre, à proposer une réelle alternative à Facebook, son véritable concurrent. Au jour d’aujourd’hui, franchement, on en est très loin. Ce nouvel outil n’a strictement aucun intérêt en dehors d’agiter le bocal de quelques geeks pour lesquels le monde s’est arrêté à l’utilisation des services Google.