Siloing : what else ?
L’un des clients pour le compte duquel j’ai fait du référencement de 2007 à 2011 n’en finit plus de s’enfoncer dans les résultats des moteurs de recherche, depuis que l’une de ses brillantes assistantes a cru que le référencement consistait à multiplier les like sur une page Facebook. Si, si, je vous assure… Tout cela est hélas parfaitement vrai ! De la 4e place dans les pages de recherche Google en juin 2011, ils sont passés aujourd’hui à la 20e sur une combinaison de mots-clés jugée stratégique. Étant manifestement devenu persona non grata du fait de ma proximité « supposée » avec l’ancien directeur, le concurrent au poste de kalife à la place du kalife a décidé de faire appel à une agence de pub, puis à une autre. Vous suivez encore ?
Le silo à patates ?
La nouvelle agence préconise le siloing comme solution à leur problème. Ce qui est bien avec les termes venus d’outre-atlantique, c’est souvent que vous pouvez y mettre à peu près tout ce que vous voulez. Et puis, ça fait tellement chic à dire devant un parterre de personnes qui n’y comprennent strictement rien ! Vous passez alors pour un expert.
La réalité est que le siloing repose sur un système de catégorisation de contenus qui s’exprime par l’association de catégories et de sous-catégories à vos pages, à l’image de ce que nous faisons dans WordPress. La présence d’un fil d’Ariane peut, dans ce cadre, être considérée comme un plus. La transversalité est alors assurée par un moteur de tags.
La nouvelle agence Web de mon ancien client n’a hélas pas inventé l’eau chaude. C’est déjà ce que je préconisais en décembre 2009. Curieusement, personne à l’époque n’a jugé bon de m’écouter. Allez comprendre… Nous sommes en mai 2013. Le groupe pour lequel je travaillais a tout simplement perdu 3 années pour construire un bien meilleur référencement naturel. Il ne m’en a d’ailleurs jamais donné les moyens techniques. Le souci pour tous ces braves gens, c’est qu’aujourd’hui tout cela est devenu totalement irrattrapable !!! Du coup, il dépense tout leur budget en AdWords. Mauvaise pioche.