IVG : Negative SEO et e-réputation à la rescousse
J’entendais, jeudi dernier, la ministre de la famille Laurence Rossignol évoquer des difficultés à référencer les pages gouvernementales pour justifier l’extension du délit d’entrave à l’IVG aux sites anti-avortement comme ivg.net. Je ne sais pas si c’est là la meilleure méthode !
Negative SEO
J’ai du mal à croire que le gouvernement français soit aujourd’hui dans l’incapacité technique de faire monter ses propres sites relativement aux autres dans les pages de résultats des moteurs de recherche sur la requête IVG ! Certes, cela coûte cher. Les autorités gouvernementales françaises pourraient aussi recourir – via des officines barbouzardes ??? – à des actions de type NSEO. Ce type d’action n’est hélas pas autorisé par la loi. Il serait extrêmement simple, en effet, de monter des fermes de liens pointant sur les sites anti-IVG et de les dénoncer à Google comme liens payés. ;+) La fin ne justifie pas les moyens !
Les services de e-réputation
Le gouvernement français peut également, comme chacun d’entre vous d’ailleurs, dénoncer le détournement opéré par ces sites anti-IVG, qui s’apparente à une action de phishing (hameçonnage ou filoutage en français). Une action concertée s’appuyant sur les services de e-réputation pourrait également mettre à mal le classement de ces sites ! Qu’attendons-nous ?