Blog, dissonance sémantique et SEO
23 mars 2017
Dans son intervention sur le cocon sémantique lors du SEOCamp de Tunis en 2015, Laurent avait affirmé, non sans quelque malice, que, je cite, « WordPress, c’est de la merde. » Il y dénonçait l’organisation chronologique des contenus. Ses propos liminaires l’amenaient pourtant, quelques mois plus tard, à proposer une extension au doux nom de Bombyx pour gérer vos cocons sémantiques dans WordPress ! « L’intention naît avant le clic. » ;+)
WordPress est loin d’être de la merde.
Aujourd’hui, WordPress est avant tout un gestionnaire de contenus, au même titre, que peuvent l’être Drupal et Joomla. Il vous permet de combiner sur un même site des pages institutionnelles qui présentent votre activité et des pages d’actualités dont l’objet est accessoirement de valoriser cette activité. La richesse de ce CMS, majoritairement utilisé sur le Web, est son offre de plugins gratuits, tels que All in One SEO Pack et Google XML Sitemaps notamment.
L’intérêt de la page d’actualités, du blog
L’intérêt de tenir un blog et d’y parler de tout et de n’importe quoi, c’est la gestion de la longue traîne, captant un trafic qui ne vous est pas destiné initialement, renforçant accessoirement votre notoriété. Pour ma part, j’use et j’abuse de cette technique avec un certain succès, voire un succès certain, en prenant quelques précautions. Lorsque je parle du P2P sur ce site, j’évite de faire des liaisons dangereuses entre des contenus qui n’ont rien à voir entre eux. Ces liaisons « maltapropos« , qu’elles soient en follow ou en nofollow, en viendraient à perturber les efforts de cohérence sémantique associés au maillage interne. C’est là tout l’objet de la mise en place de vos cocons sémantiques. et cette dissonance en viendrait, fatalement, à perturber votre référencement naturel et votre SEO.
La mort des blogs ?
Je lisais récemment un article sur la mort des blogs. Je m’étais déjà, par le passé, épandu sur une blogosphère qui n’en finissait pas de mourir. L’erreur commise par l’auteur, c’est qu’il me semble ne pas avoir compris que le commentaire et la discussion s’étaient désormais déportés dans les réseaux sociaux. L’erreur, de mon point de vue, serait de croire qu’il faudrait, du coup, y déporter vos contenus, qui, hélas, n’apparaîtraient plus dans les moteurs. Vous n’auriez plus alors aucune visibilité ! Les réseaux sociaux sont des outils à notre service. Facebook, Twitter ou Google+ n’existent qu’au travers de ce que nous y produisons. Tâchons d’en limiter l’emploi à la propulsion de nos liens et nos discussions, afin d’amener nos lecteurs vers nos contenus.