Kaspersky et la culture du faux positif
C’est, sur le ton de la confidence, que des ex-employés de la société Kaspersky ont révélé à l’agence Reuters que leur ancien employeur aurait créé des faux positifs, afin de tester la solidité des antivirus de ses concurrents. J’ai tout d’abord cru à une blague, en contre-coup à l’embargo américain et de ses affidés à l’encontre de l’ex -Union Soviétique pour cause d’annexion de la Crimée. Et puis, j’ai entendu les cris d’orfraie du gars Eugène…
J’ai donc voulu tester Kaspersky Rescue CD 10 sur ma propre machine. Après une mise à jour de plusieurs dizaines de Mo, j’ai lancé un scan sur mes partitions Windows qui a duré plusieurs heures. Au bout du bout, j’ai donc eu droit à trois faux positifs. Le 1er concerne le logiciel sdelete de Mark Russinovich. Le 2e porte sur le logiciel ipscan, un extraordinaire scanner réseau que j’utilise depuis près d’une dizaine d’années. Le 3e, c’est un adware qui serait présent dans l’installeur de CdBurnerXP, l’excellent logiciel de gravure gratuit pour Windows.
Dis-donc, Eugène, si tu balayais devant ta porte, hein ?
Trois faux positifs signés Kaspersky
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