La nécessité du proxy pour accélérer les accès Internet

L’un des centres de formation pour lequel je travaille a fait ce choix curieux d’abandonner son proxy et sa liaison 60 Mbits au profit d’une liaison 150 Mbits fournie par Orange. Cette ligne est censée desservir, en crête, environ 150 machines, auxquelles viennent se greffer smartphones et tablettes.

La nécessité du proxy pour accélérer les accès InternetC’est un bien curieux choix. Très souvent au cours des formations, nous sommes amenés à télécharger de grandes quantités de données. Avec un proxy, les données en cours de téléchargement sont mises dans le cache, évitant ainsi d’augmenter la bande passante. La vocation d’un proxy est double. Son rôle permet de minimiser la consommation de la bande passante en la « mutualisant ». Il assure un filtrage extrêmement fiable lorsqu’à l’image de Squid, il est couplé à SquidGuard ou à DansGuardian et aux blacklists de l’université de Toulouse.

La parabole du nénuphar

L’un des techniciens du centre qui semblait ne pas bien connaître le système de mise en cache des pages Web ainsi que le fonctionnement du proxy m’a soutenu – sans aucune sorte d’argumentation – que le débit en serait amélioré. C’est évidemment totalement impossible du point de vue technique. Il y a nécessairement des intersections entre 150 individus qui, de surcroît, sont amenés à consulter des contenus en rapport avec les formations qu’ils suivent plus ou moins assidûment. Un proxy, ça se configure !!!  Par de tels propos, il justifie le fait qu’il n’apporte aucune valeur ajoutée au niveau du poste qu’il occupe. A force de ne plus faire de technique, son poste devrait d’ailleurs bientôt disparaître, le confinant un peu plus dans un rôle de grouillot subalterne.

La culture de la facilité ne doit pas nous empêcher de nous poser la question des limites, que nous repoussons sans cesse pour les atteindre encore plus vite !

 

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