Chronyd : le nouveau serveur de temps NTP sous Linux
Vous l’aurez remarqué, le serveur de temps ntpd a laissé place, sous Linux, à chronyd. D’après ses auteurs, il n’y aurait que des avantages à l’utiliser. Sans doute.
Installation de chronyd
- Sous Red Hat/CentOS, Fedora : yum/dnf install chrony
- Sous Debian/Ubuntu : apt-get/aptitude install chrony
Configuration de chronyd
Selon la distribution utilisée, le fichier de configuration se situe dans /etc/chrony/chrony.conf ou /etc/chrony.conf.
Modification des serveurs de temps
Pour des machines situées en France, je vous conseille de modifier les serveurs de temps comme suit :
server 0.fr.pool.ntp.org iburst server 1.fr.pool.ntp.org iburst server 2.fr.pool.ntp.org iburst server 3.fr.pool.ntp.org iburst
ou bien…
pool fr.pool.net.org iburst
chronyd en mode client NTP
Pour limiter chrony à la machine locale, vous devez indiquer dans le fichier de configuration :
allow 127/8 bindcmdaddress 127.0.0.1
chronyd en serveur de temps NTP
Pour transformer votre machine Linux en un serveur de temps NTP, le port udp/123 réservé au Network Time Protocol doit être préalablement ouvert !
allow 127/8 allow 10/8 allow 172.16/12 allow 192.168/16 bindcmdaddress 0.0.0.0
Lancement de chronyd
Sous la plupart des distributions, vous disposez de la commande service pour gérer l’exécution de services. Après la modification du fichier de configuration de chrony, vous devez redémarrer le service : service chronyd/chrony restart.
Visualiser les serveurs de temps utilisés
Pour savoir quels sont les serveurs de temps utilisés, vous pouvez taper indifféremment chronyc sources ou chronyc sourcestats.