Happy birthday, Mister Windows !
Le 20 novembre dernier, Windows soufflait ses 25 printemps. En 1982, Microsoft lance le projet Interface Manager. 3 années plus tard, Windows 1.01 est dans les bacs. S’appuyant sur un MS/DOS 3.0, le nouveau système offre une interface graphique. Il s’exécute en mode 16 bits et nécessite 256 Ko de RAM. C’est une révolution. Je me souviens encore de la version 2.0 sous laquelle j’ai commencé à travailler en 1988.
Quel bilan ?
Il y a eu de grandes réussites réalisées par Microsoft. Nous nous souvenons tous de Windows for Workgroups 3.11, Windows NT 4.0, Windows 98 Second Edition, Windows XP et Windows 2003. Et, il y a eu aussi quelques échouages en eau profonde tels que Windows Me et Windows Vista. Le doute et l’incertitude planent encore sur Windows 7 et Windows 2008. Tous ces produits ont profondément modifié notre rapport à l’informatique. Naguère enfermé dans sa tour d’ivoire, l’informaticien a dû apprendre à partager son pouvoir avec les utilisateurs et ensuite avec les directions d’entreprise. La force et la réussite de Microsoft résident dans la didactique des interfaces graphiques de ses logiciels : faire comprendre simplement ce qui est compliqué !
C’est avec Windows 95 OSR2 que Microsoft a effectué son plus grand virage. Alors que Bill Gates continuait de croire en janvier 1996 qu’Internet était réservé aux universitaires, 6 mois plus tard, Microsoft embarque Internet Explorer dans Windows. C’est la naissance de l’Internet grand public.
Nous devons collectivement beaucoup à Microsoft, Bill Gates et à Windows. Alors, une fois n’est pas coutume : merci pour tout ce que vous nous avez permis de faire !!! Que nous le voulions ou pas, nous sommes tous des enfants de Microsoft. Cela ne doit pas nous empêcher de rester critiques vis à vis de la logique propriétaire, des brevets qui tuent l’innovation. Nous sommes entrés dans un monde multipolaire où cohabitent Windows et Linux, les logiciels propriétaires et le monde de l’Open Source. Et, dans ce monde, plus que jamais, Microsoft y a évidemment toute sa place. Pas plus, pas moins que les autres !