Affaire Guillermito
Dans l’affaire Guillermito, la cour d’appel de Paris a rappelé la doctrine ne matière de Code de la Propriété Intelllectuelle. Rappelons que Guillermito avait décompilé le code de Viguard, un antivirus édité par Tegam pour montrer qu’il n’était pas infaillible comme le prétendait cette société.
Son attitude « affective » en réaction à un slogan commercial parfaitement erroné est révélatrice d’une très grande immaturité. Tout logiciel est faillible. Celui de Tegam au même titre qu’un autre. Or, désassembler le code constitue l’une des violations les plus graves en matière d’édition logicielle. Guillermito ne pouvait pas ne pas l’ignorer. Et il est légitime que la justice punisse de façon la plus sévère ce type de comportements qui pourraient faire tâche d’huile auprès d’esprits malingres. Sur le fond, à part se faire « mousser », ca sert à quoi ? Cette affaire me rappelle terriblement celle de Serge Humpich qui avait révélé, en son temps, au grand public les failles du système de carte bleue, ce qui était un secret de polichinelle. Dans son numéro du 16/06/2006, la rédaction de 01 n’hésitait pas qualifier Serge Humpich de visionnaire. Il avait pris pour 10 mois avec sursis. Pas si visionnaire que cela tout de même, non ?
Je trouve que Guillermito Tena aurait dû mettre son énergie au service de tous et de projets Open Source qui, eux, posent davantage de problèmes aux sociétés commerciales et sont dans une vraie logique de service lié à l’intérêt général.