Firefox, un doux et long naufrage
Une fois encore, je me suis décidé à parler pour ne rien dire. Et sur Firefox, je suis intarissable. D’octobre à décembre 2017, Firefox a vu sa part de marché s’écorner de 1%, pour tomber à 6.4%. Il se sussurre même que les développeurs de la fondation Mozilla finiraient peut-être par trouver du pétrole.
En bons libristes apodictiques, ces brillants développeurs ont décidé ce qui serait bon ou mauvais pour les utilisateurs de Firefox. Le bon, c’est que certains comme moi sont allés voir ailleurs et ne le regrettent pas ! Chromium est plus rapide et moins gourmand en consommation mémoire que son homologue Open Source. Le mauvais, c’est cette extraordinaire instinct de mort qui a poussé à bazarder des années de développement de tout un éco-système remarquable, sans s’être donné la peine de proposer le moindre kit de migration à une communauté de brillants développeurs. Quelle tristesse !
Parts de marché des navigateurs en décembre 2017
NB Je compte sur le talent d’un brave commentateur pour me prouver que les statistiques fournies dans Wikipédia sont totalement erronées. Quand vous avez la grippe, cassez le thermomètre. Vous verrez, ça ira beaucoup mieux !