Les affres d’une informatique cloisonnée
Actuellement à Strasbourg, j’ai l’occasion de mesurer les affres d’une informatique cloisonnée, où le jeu de chacun est de chercher à régenter le travail de l’autre pour montrer qu’il existe. Chaque tâche devient un enfer, exigeant des heures de palabre pour des DBA qui exploitent près de 200 instances de bases de données au quotidien.
La nature de l’activité amène le service « sécurité » à imposer des pratiques incompatibles avec l’exploitation des bases de données au quotidien. Quant aux services réseau et système, afin de montrer qu’ils existent aux côtés d’un service sécurité omniprésent, ils ajoutent de la contrainte à la contrainte obligeant les DBA à agir sur les serveurs avec des comptes à droits restreints, sous prétexte de consignes de sécurité venues de nulle part. Tout devient alors très compliqué, obligeant les DBA à « ruser » et à contourner un système devenu « ingérable » au quotidien.
Pour superviser l’activité des bases, le service système et réseau est en train d’imposer une appliance, là où Visual Syslog Server, evtsys et swatch feraient l’affaire. Nous marchons sur la tête. Entre deux solutions, les responsables des services informatique, du fait de la nécessité d’exister au travers de leurs budgets, choisissent toujours celle qui coûte la plus chère, amenant à ce qu’il y ait toujours de moins en moins de personnel !